Les symboles du caducée et de la balance se marient très bien car c’est toute l’aventure de la médecine qui se déroule dans le mythe d’Asclépios (Dieu de la santé et de la médecine dans la mythologie grecque) et aussi l’aventure de la justice dont le symbole de la balance n’est pas seulement un signe astrologique mais plus généralement le signe de la justice, aussi bien celui de la justice terrestre que celui de la Justitia, la justice supérieure qui ne doit se laisser influencer par rien.

La balance est connue en tant que symbole de la justice, de la mesure, de la prudence, de l’équilibre parce que sa fonction correspond précisément à la pesée des actes. Amener le fléau de la balance à l’horizontale, c’est à n’en pas douter, atteindre à la suprême sagesse.

Le serpent s’enroule autour de l’axe de la balance pour signifier la vanité domptée et soumise : son venin se transforme en remède, la forme vitale pervertie retrouve la voie droite. La santé, c’est la juste mesure, l’harmonisation des désirs, la mise en ordre de l’affectivité, l’exigence de spiritualisation-sublimation, qui président non seulement à la santé de l’âme, mais président à la santé du corps. Cette interprétation de Paul Diel ferait du caducée le symbole privilégié de l’équilibre psychosomatique.

Le serpent est un animal symbolique à l’interprétation extrêmement ambiguë et souvent contradictoire. Il est si riche de significations diverses qu’il ne saurait être question ici d’en faire la description intégrale. Il nous suffira de savoir que c’est un signe de vie et aussi dans l’Egypte ancienne de dignité. On en voit au front des pharaons. Il symbolise le fluide vital, le souffle de la vie.

Le bâton (ici dans le logo, est remplacé par l’axe de la balance), signe d’autorité et de commandement, n’était pas réservé en Grèce aux juges et généraux, mais aussi comme marque de dignité à certains maîtres de l’enseignement supérieur.

Le miroir est symbole de la sagesse, de la connaissance et de la prudence, car la connaissance incite à la prudence.

Speculum (miroir) a donné le nom de la spéculation : à l’origine, spéculer, c’était observer le ciel et les mouvements relatifs des étoiles, à l’aide d’un miroir. De là, vient que le miroir en tant que surface réfléchissante soit le support d’un symbolisme extrêmement riche dans l’ordre de la connaissance.

Que reflète le miroir ? La vérité, la sincérité, le contenu du cœur et de la conscience.